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Lignarex investit 2,5 M$

À la fin du processus, Groupe Lignarex pourra vendre plus de pièces de bois de qualité, qui ont une meilleure valeur sur les marchés, et générera moins de sous-produits tels les copeaux de bois, l’écorce et la sciure. Avec la même quantité de billots de bois qui rentre dans l’usine, l’entreprise fera davantage de ventes et espère augmenter ses revenus. L’augmentation des ventes se compte en centaines de milliers de dollars annuellement.

Le directeur général de Groupe Lignarex, Éric Rousseau, estime que même si certaines menaces planent toujours sur l’industrie forestière, il est important de regarder vers l’avenir.

« On évolue dans un monde qui est assez compétitif, alors on veut baisser nos coûts d’opération. En investissant maintenant, on veut envoyer un message. On va continuer de s’améliorer, malgré le fait qu’il y ait de l’incertitude. On continue d’être audacieux », explique Éric Rousseau.

Cette modification à la ligne de sciage fait passer la lecture de pièces de bois d’un système en deux dimensions à un qui fonctionne en trois. La modernisation des installations est faite en prévision des temps difficiles qui peuvent toujours revenir dans l’industrie forestière, ajoute celui qui dirige aussi la Coopérative forestière Ferland-Boilleau, une coopérative « sœur » de Groupe Lignarex. C’est la Coop forestière Ferland-Boilleau qui achemine les deux tiers des billots de bois qui sont transformés par le Groupe Lignarex.

Caribous et tordeuse

Deux dossiers préoccupent particulièrement Éric Rousseau. Le plan de protection du caribou forestier devrait inévitablement réduire les possibilités d’exploitation de la forêt régionale et l’épidémie de tordeuses du bourgeon de l’épinette réduit la qualité du bois qui est récolté, donc sa valeur.

« On ne se le cachera pas. Nous avons des préoccupations face à l’approvisionnement en matière première. Nous avons besoin de 230 000 mètres cubes de bois annuellement pour fonctionner, ou environ 5500 voyages de camion de bois ronds », indique M. Rousseau.

« La matière première est rare et elle est difficile à aller chercher, ajoute-t-il. Plus on va faire du bois de sciage avec les billes de bois, plus nous allons être rentables. Notre valeur ajoutée est là. »

Pour trouver le reste du bois qui sera scié dans son usine, Groupe Lignarex se tourne vers la forêt privée et le bois mis aux enchères.

Terminé en avril

Les modifications au bâtiment qui comprend la ligne de sciage seront terminées en avril 2020. Si les activités de la coopérative doivent cesser quelques jours pour installer l’optimiseur et agrandir le bâtiment qui le contient, les employés ne cesseront pas de travailler pendant la modernisation de l’usine. Ils recevront de la formation pendant ce temps.

L’investissement ne crée pas d’emploi à proprement parler, mais il consolide ceux de la quarantaine de personnes qui travaillent à la scierie et ceux de la centaine de travailleurs de la Coop forestière Ferland-Boilleau.

Source: Le Quotidien

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